Made in Midi
Les actus de Made in Midi
66e Rolex Giraglia, 1ère régate, 1er bilan satisfaisant
Bilan très satisfaisant pour Made in Midi après la 66e Rolex Giraglia
Kito de Pavant : « On a beaucoup appris »
Au bout d’une semaine de navigations diverses, sur les parcours côtiers dans la baie de Saint-Tropez puis sur la Grande Course, entre le port varois et Gênes via la pointe nord de la Corse, lors de cette Rolex Giraglia 2018, Kito de Pavant, à bord de son Class40 Made in Midi, se déclare très satisfait des améliorations effectuées durant le long chantier de l’hiver. Et se retrouve avec de bonnes bases pour la suite de sa préparation de la Route du Rhum - Destination Guadeloupe dont il prendra le départ le 4 novembre 2018.
« One beer, please »… Surpris en flagrant délit de « dessalage du gosier » en décrochant son portable, Kito de Pavant, ce vendredi matin, un peu après que le skipper du Class40 Made in Midi en ait terminé avec la Grande Course de la Rolex Giraglia 2018. Une bière bien méritée, comme pour tout son équipage, après une navigation de 250 milles, entre Saint-Tropez et le port de Gênes, en Italie, via le rocher de la Giraglia, au nord de la Corse, effectuée dans des vents faibles.
Made in Midi déjà plus rapide !
Parti mercredi 13 juin après 13h, au milieu d’une armada de plus de deux cents voiliers, c’est ce vendredi, à 8h08, que le « petit bateau rouge et jaune » a coupé la ligne à Gênes, après exactement 2j 8h 08’ 03’’. « On est content car on arrive dans un paquet de bateaux bien plus rapides que nous, savoure le skipper languedocien, enfin sur la terre ferme du bar d’accueil des concurrents, dans le port italien. On peut faire mieux si on ne se retrouve pas scotché sous un nuage, à Porto Fino… Et si on n’a pas autant d’allure de près à se farcir avec un bateau qui n’est de toute façon pas fait pour ça. Mais l’essentiel n’est pas là. L’essentiel est que je suis satisfait des améliorations faites sur le bateau, que j’ai beaucoup appris sur lui et qu’après ces quelques jours de navigation sur la Rolex Giraglia, le bateau va plus vite qu’au début ».
Un coup de boost
C’était d’ailleurs tout l’intérêt de participer à cette vieille classique de 66 ans, pas vraiment faite pour les « luges » de course au large comme le Class40 de Kito de Pavant mais plutôt pour les immenses voiliers de propriétaires, à équipages nombreux, à l’image du vainqueur en réel de la Grande Course, « Tango », un Wally de 30 mètres, skippé par un tandem Pajot-Péponnet !
« Déjà ça te met un coup de pied aux fesses quand tu sors d’un long chantier comme celui que l’on a effectué, explique-t-il. Tu es inscrit, le bateau doit être prêt, ça met un coup de boost. C’est important pour le projet, pour les partenaires. Il faut se montrer. Après, avec toutes sortes de navigation, tu apprends beaucoup sur un bateau que l’on a pratiquement refait… Et là, sincèrement, je suis satisfait. Bien entendu, la liste des détails est longue, mais ça va nous faire une bonne base de réflexion pour la suite ».
Prochaine étape : la qualification pour la Route du Rhum - Destination Guadeloupe
Et la suite c’est d’abord le convoyage retour vers Port-Camargue, dès ce vendredi, avec le même équipage que sur la Grande Course. « Le même, mais en mauvais état, se marre Kito de Pavant. En fait, on n’a rien cassé, sauf nos nerfs ! ». Des nerfs qui risquent d’être encore mis à rude épreuve avec pétole et vent dans le nez, au programme. « Oui mais là, on a un moteur », sourit Kito, qui espère amarrer Made in Midi à son ponton B de Port-Camargue dimanche. Avant de repartir très rapidement pour une navigation d’une semaine, en solo en Méditerranée, en qualification pour le Rhum. Qui, comme la bière, se mérite…